Electrolux BCC-9E Manual do Utilizador Página 36

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VI / LE MONDE / SAMEDI 16 OCTOBRE 1999 LA COUPE DU MONDE DE RUGBY 1999
Deon Kayser dans le quota des titulaires
Afrique du Sud-Uruguay (poule A). L’ailier métis des Springboks ne doit qu’à ses qualités sportives
d’avoir gagné définitivement sa place en équipe nationale
LA LEÇON D’ESPAGNOL ayant
été retenue par Nick Mallett et
l’encadrement des Springboks,
c’est l’équipe-type d’Afrique du
Sud qui devait être alignée, ven-
dredi 15 octobre
à Glasgow, face
à l’Uruguay. Si
l’absence pro-
longée du demi
d’ouverture
Henry Honiball,
trente-quatre
ans, attriste les
amateurs de rugby, la présence sur
le terrain de l’ailier Deon Kayser
retient l’attention de tous les ci-
toyens d’Afrique du Sud.
A vingt-neuf ans, ce joueur, le
plus âgé des quatre sélectionnés de
couleur, avait été choisi par l’en-
traîneur pour commencer le match
contre l’Ecosse (46-29), le 3 octo-
bre, une rencontre que les Spring-
boks ne devaient pas perdre sous
peine d’affronter les terribles All
Blacks dès les quarts de finale. Un
essai et plusieurs actions tran-
chantes plus tard, Deon Kayser
avait gagné le droit de recommen-
cer.
Le match Afrique du Sud-Uru-
guay est l’occasion rêvée de briller
à nouveau pour cet attaquant,
dont les chances sont grandes de
figurer dans l’équipe qui disputera
son quart de finale dimanche
24 octobre au Stade de France.
Mais c’est également une chance
pour Nick Mallett, qui voit, grâce à
la qualité de la prestation des
joueurs de couleur, le spectre des
quotas, instaurés dans la quasi-to-
talité des secteurs d’activité de la
société sud-africaine, s’éloigner de
sa composition d’équipe.
Nick Mallett et Deon Kayser
souhaitent que la situation de-
meure en l’état. « Je n’ai aucun
problème à laisser ma place à quel-
qu’un d’autre si la sélection se fait
uniquement sur les qualités de cha-
cun. Au niveau international,
l’équipe devrait être choisie sur le
seul mérite des individus. » Une dé-
claration qui pourrait sembler pa-
radoxale pour quelqu’un dont père
et grand-père s’adonnaient avec
fièvre à la pratique du rugby à une
époque où l’apartheid leur fermait
les portes de l’équipe nationale.
C’est que l’humilité n’est pas un
trait de caractère chez Deon Kay-
ser, mais bien une façon de vivre.
Ses bonnes manières, il les a déve-
loppées sur les terrains de Uiten-
hage, petite ville située au nord de
Port Elizabeth, dans l’Eastern
Cape. « Il y avait un petit coin
d’herbe en face de la maison, de
l’autre côté de la route, se souvient-
il. C’est là que mes camarades et
moi jouions avec une balle faite
d’une bouteille de jus de fruit rem-
plie de chiffons. Quand on a joué
avec ça, un ballon de rugby ne pose
aucun problème. »
PETIT GABARIT
Pourtant, les Springboks sont
parmi les équipes les plus géné-
reuses de cette Coupe du monde
en matière de ballons rendus à
l’adversaire. Et c’est avec la même
générosité qu’ils distribuent tee-
shirts et souvenirs à leurs fans.
« Ça, c’est quelque chose à quoi je
ne m’habitue pas, dit Deon Kayser.
Les autres sont habitués à donner
des trucs, car ils ont toujours eu des
affaires gratuitement. Moi, je ché-
rissais mes chaussures parce que je
savais que je n’en aurais pas
d’autres. Aujourd’hui, si j’ai besoin
d’une nouvelle paire, je n’ai qu’à
demander. »
Modestie, timidité et sens des
réalités ne l’empêchent cependant
pas de s’affirmer face à l’adver-
saire malgré un gabarit plutôt frêle
(1,75 m pour 79 kilos) au regard
des nouveaux standards interna-
tionaux. « On disait toujours que
j’étais trop maigre, pas assez phy-
sique pour défendre contre les
“gros”. J’ai prouvé aujourd’hui
qu’avec du travail et de la volonté
on peut y arriver. » Sans oublier la
créatine, substance à laquelle il re-
connaît avoir recours à raison de
cures de deux semaines par mois.
Et voilà comment, à force de ca-
ractère et grâce à cinq kilos sup-
plémentaires de muscles, Deon
Kayser est devenu, n’en déplaise
aux sceptiques, et malgré sa cou-
leur de peau, l’ailier titulaire des
Springboks. « Chacun a le droit de
postuler à l’équipe nationale et l’op-
portunité doit lui être offerte, mais
cette sélection n’est un dû pour per-
sonne. C’est une distinction qui ne
se gagne qu’au mérite », rappelait
récemment Nick Mallett, comme
pour mieux souligner celui de
Deon Kayser.
Nemer Habib à Edimbourg
DEON KAYSER
Des Espagnols décomplexés mais peut-être diminués
119. Ce chiffre n’est pas le total de points encaissés par les Espagnols
face aux Sud-Africains, dimanche 10 octobre, mais le nombre de pla-
quages tentés – pour 101 réussis – par les Ibères lors de ce match. Cette
statistique explique en partie le faible score réussi par l’Afrique du Sud
(47-3). L’Espagne a surpris les observateurs en évitant une déroute que
les plus optimistes évaluaient au minimum à 90 points. « Nous avons joué
avec notre cœur et nous avons donné le meilleur de nous-mêmes », a estimé
le capitaine, Alberto Malo. La rencontre a permis de décomplexer une
formation présentée comme la plus faible de cette Coupe du monde.
Mais le sacrifice des corps devant les assauts désordonnés des Spring-
boks se paie au prix fort, puisque plusieurs joueurs ne sont pas certains
d’affronter l’Ecosse, samedi 16 octobre à Murrayfield. Alberto Malo est
blessé à la cuisse et Carlos Souto souffre du bras. Le pilier Jordi Camps
(main cassée) est remplacé par Borja Jimenez, qui joue à Biarritz.
Les Borders, vivier du rugby écossais
Ecosse-Espagne (poule A). Le clan Rutherford incarne l’attachement au ballon ovale
de cette région frontalière avec l’Angleterre d’où sont issus huit des joueurs du XV du Chardon
LE VISAGE angélique se tord.
Grant serre les dents et respire
profondément. Le moment est so-
lennel, il en est bien conscient.
« Head, shoulders, knees and toes,
knees and toes », chante-t-il en
touchant tour à tour sa tête, ses
épaules, ses genoux et ses doigts
de pied. Le refrain enfantin, desti-
à égayer les feux de camp
scouts, est devenu le haka de son
école de rugby. Du haut de ses on-
ze ans et de son 1,45 m, il explique
que, « puisque les Néo-zélandais
ont leur cri de guerre, il n’y a au-
cune raison pour ne pas avoir le
nôtre ». Stewart, neuf ans, hoche
la tête en guise de soutien à son
frère.
Dans la famille Rutherford, on
ne plaisante pas avec le ballon
ovale. Quand la mère, Allison, an-
cienne joueuse de hockey, renâcle
à allumer le téléviseur pour regar-
der un match, les trois fils, Mi-
chael, (quatorze ans), Grant et
Stewart, la traitent « d’ennemie de
clan ». La tribu habite Selkirk, une
ravissante petite ville de
6 000 âmes au cœur des Scottish
Borders. Dans cette région, à la
frontière avec l’Angleterre, au sud-
est d’Edimbourg, on vit et on res-
pire pour le rugby. Là-bas, chacun
connaît le nom Rutherford. John,
le père des trois apprentis guer-
riers, est une célébrité. Plus que
ses deux frères, Billy et James.
« Oncle Billy », l’aîné, entraîne
Peebles, un club des Borders, qui
joue en deuxième division. « Oncle
James », le cadet, est imprimeur,
mais il apprend bénévolement le
rugby aux petits d’une des écoles
de Selkirk.
SPORT SCOLAIRE
John a percé, lui. Demi d’ouver-
ture de légende, il a été sélection-
quarante-deux fois dans
l’équipe du Chardon, du temps où
Gavin Hastings en était le capi-
taine. « La magie de ses courses le
rendait intouchable. C’était le meil-
leur n
o
10 au monde », se souvient
un journaliste du Scotsman. Une
vilaine blessure au genou, six mi-
nutes après le début d’un match
contre la France, lors de la Coupe
du monde 1987, lui a fait arrêter
prématurément sa carrière. Il est
aujourd’hui, officiellement, cour-
tier en assurances. Mais ses col-
lègues de bureau ne l’on pas beau-
coup vu depuis un mois. En
septembre 1998, Jim Telfer, l’en-
traîneur de l’équipe d’Ecosse, lui a
demandé son aide en vue de la
Coupe du monde. Depuis, John
fait travailler les lignes arrière. Un
boulot théoriquement à mi-temps,
qui, en réalité, lui prend tout le
sien.
Personne ne s’en plaint à Sel-
kirk. « Les copains me posent plein
de questions, surtout les lendemains
de rencontre, raconte Grant. J’ai
souvent mon heure de gloire.
L’autre week-end, papa est revenu à
John Rutherford a porté quarante-deux fois le maillot écossais, sous lequel il a réalisé
le grand chelem en 1984. Aujourd’hui, ses fils sont prêts à prendre la relève.
PRESSE SPORT
la maison avec Gregor Townsend et
Scott Murray, deux des meilleurs
joueurs de l’équipe. On a regardé
ensemble Friends, le feuilleton, ils
en sont fous. » Les yeux pleins
d’admiration, Grant explique que,
« lui aussi, veut devenir joueur de
rugby ». Tout comme Michael.
Seul Stewart n’a pas la vocation.
Tous les écoliers des Borders
commencent à se familiariser avec
le ballon ovale et le jeu ouvert, à
l’écossaise, dès l’école primaire, à
l’âge de huit ans. « C’est ce qui s’est
passé pour moi, confirme John Ru-
therford. A neuf ans, je savais que
j’en ferais ma vie. » Michael joue
demi d’ouverture, comme son
père. Et semble d’ores et déjà pro-
mis à un bel avenir. « Seulement s’il
en a le désir », intervient l’ancien
n
o
10. L’adolescent s’entraîne deux
fois par semaine et joue le samedi.
« Mais dès qu’il a un moment, ex-
plique Allison, il va avec ses co-
pains pour travailler son coup de
pied. » Grant est arrière et suit le
même régime que son aîné : deux
entraînements hebdomadaires,
match le week-end.
La compétition est rude entre
les écoles locales, primaires ou se-
condaires. Melrose, Galashiels,
Selkirk, Kelso, Peebles, Jedburgh,
ou Hawick (club écossais le plus ti-
tré)... chaque ville des Borders dé-
fend âprement ses couleurs lors de
tournois organisés toute l’année.
Dans cette vallée, les terrains de
rugby fleurissent. A Selkirk, il y en
a quatre. Chaque école est un vi-
vier de champions : quatorze des
quinze joueurs de l’équipe
d’Ecosse qui a réalisé le grand che-
lem lors du Tournoi des cinq na-
tions de 1984 étaient des fils de la
région. Actuellement, huit natifs
des Borders portent le maillot na-
tional, dont Gary Armstrong, le
capitaine, Gregor Townsend, Dod-
die Weir ou Alan Tait.
DOUBLE MENACE
C’est que la patrie du rugby
écossais doit faire face à deux me-
naces : le football et le profession-
nalisme. La résistance s’organise
avec plus ou moins de succès.
Alors que le ballon rond est extrê-
mement populaire dans le reste de
l’Ecosse, il n’y a toujours pas
d’équipe des Borders dans la ligue
nationale ! Grant appartient, dans
son école, au clan des anti-foot-
ball : « Les garçons qui le défendent
sont tous des pleurnichards. A l’en-
traînement de rugby, si on leur
marche sur le pied, ils se mettent à
hurler ! »
Le virus du professionnalisme,
en revanche, fait davantage de dé-
gâts. Pour lutter contre le vedetta-
riat, les rugbymen des Borders ont
longtemps joué sans numéro sur
les maillots. Une époque révolue.
Les clubs écossais sont pauvres et
incapables de lutter contre les pro-
positions financières de l’Angle-
terre et de la France, les deux prin-
cipaux recruteurs. Gregor
Townsend joue à Brive, le demi de
mêlée Bryan Redpath, né à Galas-
hiels, défend les couleurs de Nar-
bonne, tandis que Gary Armstrong
a franchi « la frontière » et se bat
pour les Anglais de Newcastle.
Une fois finie la Coupe du
monde, John Rutherford consa-
crera de nouveau son temps aux
jeunes rugbymen de Selkirk, dont
il entraîne le club. S’il admet que
l’équipe d’Ecosse ait fait venir des
joueurs de Nouvelle-Zélande, à
l’instar des frères Leslie, il consi-
dère cependant que « notre public
à Murrayfield ne supporterait pas
que ses champions soient tous im-
portés. Le jeu très dynamique, à
l’écossaise, doit survivre. C’est un
pari pour les Borders ». Et pour
deux de ses fils, visiblement.
Marie-Béatrice Baudet
à Edimbourg
L’Australie regrette le bon
vieux temps du « bourre-pif »
L’AUSTRALIE observe le spec-
tacle de cette Coupe du monde
de rugby avec un regard hésitant
et lointain, voire perplexe. Ses
robustes Wallabies n’ont pas dé-
çu son attente, se jouant sans le
moindre tourment d’une faible
équipe de Roumanie, avant de
bousculer de quelques coups
d’épaule le XV irlandais. Le pays
les voit déjà en finale. Et la
presse nationale se laisse parfois
aller à lui promettre mieux en-
core, un titre mondial, rien de
moins. Mais le rugby que l’Aus-
tralie découvre sur son petit
écran, souvent tard dans la nuit
(décalage horaire oblige), ne res-
semble à rien de ce qu’elle
connaît. Et cette nouvelle ver-
sion du jeu lui donne peu d’occa-
sions de s’enthousiasmer.
La raison ? L’arbitrage. Et cette
stupide habitude, voulue en haut
lieu, de sanctionner le moindre
écart de conduite par un ou plu-
sieurs matches de suspension. En
Australie, le spectacle d’un
joueur s’aidant du coude, du ge-
nou ou même, allez, d’un poing
écrasant un nez adverse pour
s’ouvrir la route de l’essai, n’a ja-
mais choqué personne. Le pays
lui trouve même volontiers des
vertus saines et rafraîchissantes.
Du coup, personne ne semble
comprendre que les autorités du
rugby aient choisi cette dernière
Coupe du monde du siècle pour
transformer le jeu en un exercice
sans saveur ni frisson. Où va-t-
on, s’interrogent les envoyés
spéciaux de la presse austra-
lienne, s’il n’est plus permis de se
faire respecter dans une mêlée ?
« Répondre à un coup par un
autre coup n’a jamais été
contraire à l’esprit du rugby, écrit
même l’un deux. Le rugby est un
sport d’équipe. Et il est normal de
défendre, sur le terrain, l’honneur
de ses partenaires. »
Les journalistes australiens ne
sont pas seuls à manifester leur
embarras. Les joueurs avouent,
eux aussi, une réelle perplexité.
David Wilson, l’un des avants de
l’équipe nationale, s’exprimait
sans nuance, au lendemain de la
victoire des Wallabies sur l’Ir-
lande : « Cela devient ridicule, on
ne peut même plus se payer un
bon combat, bien propre, sur le
terrain. » David Campese, figure
légendaire du rugby australien et
chroniqueur pendant cette
Coupe du monde, ne se prive pas
lui non plus de souffler dans le
clairon de la révolte. « Si les offi-
ciels veulent vraiment éliminer du
jeu toute agressivité, alors autant
aller voir ailleurs et se mettre au
netball », écrivait-il récemment
dans le quotidien The Australian.
En Australie, les propos de l’an-
cienne gloire nationale, vain-
queur de la Coupe du monde en
1991, ont fait frissonner tout le
pays d’angoisse. Le netball, sorte
de basket joué sur un rythme
lent, n’est pas seulement le
moins brutal des sports collec-
tifs. Il est aussi le plus féminin.
Le public, lui, se console de sa
frustration par les succès de ses
Wallabies. Mais son plaisir est
entaché de désillusion. Pour
preuve ce commentaire d’un
supporteur entendu au comptoir
d’un bar de Sydney, à la mi-
temps du match Irlande-Austra-
lie : « Ce rugby n’est pas celui avec
lequel j’ai grandi, mais il a sans
doute au moins un avantage : je
pourrai bientôt aller au stade avec
ma femme et ma fille. »
AUSTRALIE 55 - ÉTATS-UNIS 19
Poule E. Jeudi 14 octobre. Stade de Thomond Park
(Limerick, Irlande). Temps bon. Terrain correct.
14 000 spectateurs. Arbitre : M. Watson (AfS).
AUSTRALIE
Latham – Staniforth, Little (cap), Grey, Burke
Larkham (Kafer, 50
e
), Whitaker Williams (Giffin,
66
e
), Strauss, Finegan Bowman (Cockbain, 55
e
),
Connors Moore, Foley, Crowley.
8 essais : Larkham (3
e
), Staniforth (17
e
, 42
e
), Foley
(40
e
), Burke (45
e
), Strauss (68
e
), Latham (73
e
),
Whitaker (80
e
).
6 transformations : Burke (7
e
, 17
e
, 42
e
, 68
e
, 74
e
).
1 pénalité : Burke (13
e
).
ÉTATS-UNIS
Shuman Anitoni, Grobler (Saulala, 59
e
), Schar-
renberg, Hightower Niu, Dalzell (cap) (Coulson,
80
e
) Lumkong, Mo’unga, Hodges Parker,
Gross (Reed, 80
e
) – Sucher, Billups (Khasigian,
70
e
), Clayton (L’huilier, 70
e
).
1 essai : Grobler (39
e
).
1 transformation : Dalzell (39
e
).
3 pénalités : Dalzell (49
e
, 57
e
, 66
e
).
1 drop : Niu (15
e
).
STATISTIQUES
b
Pénalités
6 en faveur de l’Australie ; 17 en faveur des Etats-
Unis.
b
Touches
12 pour l’Australie dont 2 perdues ; 16 pour les
Etats-Unis dont 2 perdues.
b
Mêlées
6 pour l’Australie ; 10 pour les Etats-Unis dont 1
perdue.
b
Possession de la balle
Australie : 12 minutes (49,2 %) ; Etats-Unis : 13 mi-
nutes (50,8 %).
b
Jeu chez l’adversaire
Australie : 14 minutes (56,1%) ; Etats-Unis : 11mi-
nutes (43,9 %).
b
Balles récupérées
9 pour l’Australie ; 5 pour les Etats-Unis.
La victoire ne calme pas
les soucis australiens
Limerick (poule E). Les Wallabies ont aisément
battu les Etats-Unis (55-19), mais les blessures
les obligent à rebâtir leur équipe
HUIT ESSAIS et de jolies phases
de jeu n’ont pas suffi à rassurer les
Wallabies, vainqueurs, jeudi 14 oc-
tobre, des Etats-Unis (55-19).
Certes, l’équipe était composée
des réservistes ? mais l’argument
ne suffit pas. La victoire contre l’Ir-
lande, dimanche, a laissé des
traces profondes. Le talonneur
Phil Kearns, une des pièces maî-
tresses de la formation, a renoncé,
mercredi, à la compétition, victime
d’une sérieuse entorse ; John
Eales, le capitaine, touché au dos,
est toujours incertain, et le brillant
n
o
8, Toutai Kefu, purge une sus-
pension de quatorze jours pour
avoir confondu boxe et rugby.
En l’absence de ces trois
hommes, il faut rebâtir l’équipe.
Face à des Américains en très net
progrès dans le domaine offensif,
les Australiens ont essayé des
combinaisons intéressantes, mais
leur coup de fatigue (les vingt der-
nières minutes de la première mi-
temps ont été américaines) et leur
fébrilité dans les passes restent in-
quiétants.
La journée a cependant été
bonne pour Matthew Burke, à la
botte régulière, ou pour Rod
Moore. Le remplaçant du rempla-
çant du pilier Patricio Noriega,
forfait avant même le début de la
Coupe du monde, a fêté, jeudi, sa
première sélection et s’est montré
impressionnant dans un pack do-
minateur. Jason Little, quant à lui,
a célébré, à vingt-neuf ans, sa pre-
mière sélection en qualité de capi-
taine des Wallabies. Il faisait déjà
partie des héros de la campagne
de Coupe du monde victorieuse
en 1991, et s’est battu, après avoir
été victime de plusieurs blessures,
pour revenir dans l’équipe en
1998.
Vainqueur de la poule E quelle
que soit l’issue du match Irlande-
Roumanie, disputé vendredi,
l’Australie rencontrera, samedi
23 octobre, en quarts de finale, le
premier de la poule D, où pays de
Galles, Samoa et Argentine sont
au coude à coude.
B. M.
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