Electrolux BCC-9E Manual do Utilizador Página 28

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LeMonde Job: WMQ1610--0032-0 WAS LMQ1610-32 Op.: XX Rev.: 15-10-99 T.: 10:13 S.: 111,06-Cmp.:15,14, Base : LMQPAG 29Fap: 100 N
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KIOSQUE
LE MONDE / SAMEDI 16 OCTOBRE 1999
SUR LA TOILE
PAKISTAN
a L’agence en ligne Pakistan News
Service, hébergée sur un serveur
californien, publie des dépêches,
documents et communiqués per-
mettant de suivre les événements au
Pakistan.
www.paknews.com
SITES PUBLICS
a Par une circulaire publiée au Jour-
nal officiel, le premier ministre a sim-
plifié les règles relatives à la création
et à la gestion des sites Internet des
ministères, et abrogé huit textes
antérieurs. Par ailleurs, la circulaire
confirme le rôle de référence de trois
sites-portails publics : www.admi-
france.gouv.fr pour les démarches et
formulaires administratifs et les rap-
ports publics ; www.legifrance.gouv.fr
pour les textes juridiques et le Jour-
nal officiel ; www.internet.gouv.fr pour
le suivi de l’action gouvernementale.
CHINE
a Guo Jian, ingénieur aéronautique
chinois, a été condamné à huit mois
de prison pour avoir publié sur Inter-
net des informations concernant la
fabrication du futur avion de combat
chinois J-10. Guo Jian a bénéficié de
circonstances atténuantes, car il
ignorait que ces documents étaient
secrets. – (AP.)
www.pixelon.com
Internet pourrait bientôt concurrencer directement la télévision sur son propre terrain
UNE IMAGE en plein écran,
fluide et aux couleurs naturelles,
capable de rivaliser avec la télévi-
sion tout en étant couplée à une
gamme infinie d’applications inter-
actives : depuis une décennie, ce
rêve habite les spécialistes de
l’Internet, persuadés que la vidéo
s’imposera comme le moyen
d’expression dominant sur le
réseau. Après des années de pro-
grès lents et laborieux, plusieurs
équipes de recherche semblent sur
le point de franchir une étape déci-
sive. A l’occasion du Mipcom (Mar-
ché international des programmes
de télévision), qui s’est tenu à
Cannes du 4 au 8 octobre, les
sociétés californiennes Pixelon et
IDI ont présenté un procédé sus-
ceptible de transformer le Web en
vrai concurrent de la télévision : il
est désormais possible de téléchar-
ger des séquences vidéo en plein
écran, sans disposer d’ordinateur
spécialisé haut de gamme ni de
ligne à haut débit.
Lorsqu’on se connecte pour la
première fois sur le site Web de
Pixelon, on charge automatique-
ment et gratuitement un logiciel
spécifique. On a ensuite le choix
entre une dizaine de séquences,
distribuées à titre expérimental : le
nouveau clip de Will Smith, des
extraits de concert des Spice Girls
ou d’Alanis Morrissette, des
bandes-annonces de Star Trek et
du Prince d’Egypte, et même un
documentaire politique.
Pixelon et IDI espèrent mettre en
place rapidement une douzaine de
canaux thématiques avec des pro-
grammes à la demande et couvrant
tous les types d’émissions, depuis
les films classiques jusqu’aux
reportages d’actualité. Pour éviter
les copies illicites, ils ont mis au
point un système de cryptage
complexe, obligeant l’utilisateur à
s’identifier en se reconnectant à
leur site, s’il souhaite revoir la
vidéo qu’il a déjà chargée.
Parallèlement, les deux sociétés
vont céder leur procédé à d’autres
diffuseurs sur le Web. L’un des pro-
jets les plus prometteurs est un ser-
vice de distribution et de diffusion
de films indépendants et ama-
teurs : le Web pourrait ainsi boule-
verser l’univers du cinéma, comme
il est en train de le faire pour la
presse et l’édition. Les respon-
sables d’ IDI présents à Cannes
imaginent déjà l’avènement de plu-
sieurs centaines de milliers de sites
Web de toutes tailles, diffusant de
la vidéo plein écran à volonté sur le
Web. Plutôt que de jouer la
« convergence » avec les chaînes de
télévision, les professionnels de
l’Internet semblent vouloir les
défier dans une concurrence
frontale.
Yves Eudes
A LA TELEVISION
ET A LA RADIO
Le Monde des idées
LCI
Le samedi à 12 h 10 et à 17 h 10
Le dimanche à 12 h 10 et à 0 h 10
Le lundi à 9 h 10 et à 14 h 10
a
Le Grand Jury
RTL-LCI
Le dimanche à 18 h 30
a
Les rumeurs du monde
FRANCE-CULTURE
Le samedi à 12 heures
a
Idéaux et débats
FRANCE MUSIQUES
Le dimanche à 17 heures
a
Libertés de presse
FRANCE-CULTURE
Un dimanche sur quatre à 16 heures
a
A la « une » du Monde
RFI
Du lundi au vendredi
à 12 h 45 et 0 h 10 (heures de Paris)
a
La « une » du Monde
BFM
Du lundi au vendredi
13 h 06, 15 h 03, 17 h 40
Le samedi
13 h 07, 15 h 04, 17 h 35
La presse américaine sur la lancée du Monicagate
Le « New York Times » et le « Washington Post » se font l’écho des accusations d’infidélité conjugale portées contre le candidat
de la droite chrétienne républicaine à l’élection présidentielle. Un remake douteux de l’affaire Lewinsky
LE MONICAGATE n’en finit pas
d’envenimer la politique améri-
caine. Gary Bauer, candidat de la
droite chrétienne républicaine à la
présidence, vient d’en faire les frais.
Ce parangon de la vertu la plus tra-
ditionnelle est accusé d’avoir passé
trop de temps seul avec une res-
ponsable de sa campagne. Cho-
qués, deux de ses assistants sont
passés chez un autre ultraconser-
vateur, Steve Forbes. Cette accusa-
tion menaçant son avantage moral
face à un George W. Bush au passé
mouvementé, il s’est défendu
comme un beau diable, comme
l’écrit le Washington Post : «Sa
femme et ses trois enfants à ses côtés,
il a convoqué une conférence de
presse pour tenter d’étouffer la
controverse, accusant un rival ano-
nyme, que ses adjoints ont identifié
comme Forbes, d’avoir jeté de l’huile
sur le feu. "On insinue que j’ai violé
mes vœux de fidélité à mon épouse
de vingt-sept ans", a dit Bauer.
"Ces rumeurs assassines sont
dégoûtantes, ignobles, diaboliques
et malsaines. C’est de la politique
de poubelle. Je n’ai jamais trompé
ma femme !" »
Depuis, raconte le New York
Times, « il a commandé une porte en
verre pour son bureau. L’ancienne
porte en bois n’avait aucun défaut si
ce n’est qu’elle serait restée trop
souvent close lors de tête-à-tête avec
la chef adjointe de sa campagne ».
« Cette affaire a eu un impact néga-
tif sur les jeunes femmes qui veulent
se lancer en politique, ajoute le
quotidien new-yorkais. Melissa
McClard, la jeune assistante passion-
nément conservatrice de Gary Bauer
qui est la cause de cette affaire, en a
tiré une leçon contraire : il ne faut
pas céder aux rumeurs. "Cette his-
toire, dit-elle, a changé pas mal de
choses dans mon travail. Incons-
ciemment ou non, tout cela tourne
dans ma tête et j’ai de la peine à
rester concentrée et à ne pas me
mettre en colère. Il faut savoir être
plus dure (...). Je suis passée par
une phase où je ne portais plus de
jupe et je ne me maquillais plus au
bureau. Un jour, quelqu’un m’a dit
que je devrais nouer mes cheveux
en chignon et je n’ai pas su s’il plai-
santait. J’ai alors compris que ce
que les autres pensaient n’avait pas
d’importance et que ce qui seul
comptait était de savoir qui
j’étais." »
Mais son optimisme de façade
dissimule mal les contraintes du
« bigotement correct ». Le quoti-
dien de Washington explique que
« les hommes politiques chrétiens et
les dirigeants évangéliques suivent
généralement une règle non écrite,
en vertu de laquelle ils ne se trouvent
jamais seuls avec une femme, dans
un bureau ou en voyage. Le révérend
Billy Graham, par exemple, refuse de
rester seul dans une pièce avec une
femme à l’exception de la sienne
depuis qu’il l’a épousée dans les
années 40 ». Le New York Times cite
pour sa part un assistant anonyme :
« On m’a mis en garde contre les
apparences. J’ai des collègues qui
pensent qu’ils doivent garder la porte
ouverte quand ils rencontrent des
membres féminins de l’équipe. »
« Charles Black, qui fut conseiller des
présidents Reagan et Bush, estime
que M. Bauer est tenu de respecter
des critères moraux élevés, car beau-
coup de chrétiens pensent que, pour
éviter la tentation, les hommes et les
femmes mariés ne devraient jamais
se trouver seuls ensemble. » On croi-
rait entendre parler un ayatollah !
Ce moralisme insidieux semble
pourtant à sens unique : personne
ne reproche à la républicaine Eliza-
beth Dole de s’entourer d’assis-
tants masculins. Et quid des insi-
nuations qui pourraient faire
surface sur des entretiens derrière
porte close entre deux hommes ou
deux femmes ? Décidément, les
frasques de Bill Clinton dans le
bureau Ovale de la Maison Blanche
avec une stagiaire complaisante
sèment la zizanie dans les états-
majors politiques. Gary Bauer se
défend en affirmant : « Je ne suis
pas un homme de Neandertal
comme certains le prétendent. »
Comme quoi, on peut être ultra-
conservateur et ne pas être de
pierre.
Patrice de Beer
L’odeur de l’argent, suite
par Alain Rollat
Il est rare que les soirées thé-
matiques d’Arte déçoivent à ce
point. Celle qui était consacrée au
triomphe de l’argent-roi n’a abso-
lument pas tenu les promesses
sonnantes qu’on était en droit
d’en attendre. On ne sait toujours
pas si l’argent a une odeur et c’est
dans ce constat de carence olfac-
tive que réside le scandale. Il y a
toujours, d’un côté, le professeur
Suétone, qui soutient depuis
l’an 120 et ses Vies des douze
Césars, que « ça ne sent rien »
Non olet »), et, de l’autre, le
professeur Juvénal, qui se montre,
depuis la même époque, tout
aussi péremptoire dans la quator-
zième de ses Satires : « L’argent a
bonne odeur d’où qu’il vienne »
Lucri bonus est odor ex re/Quoli-
bet... »). Combien de temps
encore faudra-t-il attendre pour
qu’on sache enfin lequel des deux
a raison ?
Il est à craindre, hélas ! que le
CAC 40 ne les départage jamais,
et ce sentiment d’impuissance
engendre une frustration d’autant
plus vive qu’il est devenu impos-
sible de procéder à la reconstitu-
tion des faits qui sont à l’origine
de cette controverse. Si l’argent
avait gardé une quelconque
matérialité, on pourrait demander
à Jean-Pierre Gaillard et Jean-
Marc Sylvestre d’interpréter la
fameuse scène entre l’empereur
Vespasien et son fils : soudain,
Titus reproche à son père de taxer
les usagers des latrines publiques
et, alors, Vespasien lui met sous le
nez une poignée de pièces d’or en
lui demandant, hilare, s’il y trouve
une odeur incommodante...
De nos jours, malheureuse-
ment, l’argent, devenu virtuel, a
perdu toute réalité substantielle.
Il n’y a plus la moindre pièce
jaune dans les poches des empe-
reurs de la finance, on n’a jamais
vu le directeur du FMI brandir la
moindre monnaie de papier, la
seule odeur respirée sur les mar-
chés financiers est celle des
cigares. Cette soirée d’Arte nous
aura néanmoins appris une chose,
découverte au cours d’une scène
mettant en présence le directeur
du FMI et le patron d’une banque
américaine, à propos des dettes
du Nicaragua. Une scène qui
aurait pu réconcilier Suétone et
Juvénal : le banquier demande à
M. Camdessus s’il a été bien reçu
à Managua, il a prêché la
rigueur monétaire aux victimes
du cyclone Mitch qui lui récla-
maient l’urgence humanitaire, et
où il a croisé M. Chirac. M. Cam-
dessus fouille dans son cartable
et, soudain, hilare, lui met sous le
nez la « une » d’un journal local.
On y lit : « Chirac et Camdessus
ambassadeurs de l’humanisme»...
C’est si drôle que les deux
hommes s’esclaffent. Le banquier
applaudit même le directeur du
FMI. Voilà la nouvelle : l’argent
n’a toujours pas d’odeur, mais il a
désormais un rire vespasien.
DANS LA PRESSE
FINANCIAL TIMES
a Après des années de discours sur
la consolidation de l’industrie de la
défense et de l’aérospatiale en
Europe, la fusion de l’allemand
Dasa et du français Aerospatiale
Matra est une bonne nouvelle. La
nouvelle société (...) doit mainte-
nant prouver qu’elle peut fonc-
tionner. Ce ne sera pas facile.
Aerospatiale Matra est elle-même
le produit d’une fusion entre des
entreprises du secteur public et du
secteur privé qui demande encore
à être stabilisée. Sa fusion avec
Dasa, qui à son tour s’apprête à
absorber l’espagnole Casa, exigera
beaucoup d’habileté. Outre la diffi-
culté de surmonter les différences
de culture, la nouvelle société
devra montrer qu’elle est capable
de réaliser les économies qui lui
permettront de soutenir la concur-
rence de British Aerospace et des
compagnies américaines. Il lui fau-
dra notamment décider quelles
unités conserver et quelles unités
fermer (...). L’annonce que le gou-
vernement français gardera 15 %
des parts de la nouvelle compagnie
laisse craindre que les choix diffi-
ciles ne soient pas faits à temps. Le
deuxième test sera l’attitude du
nouveau groupe à l’égard de la
transformation d’Airbus Industrie
en société anonyme. Jusqu’à
présent toutes les tentatives en ce
sens ont été bloquées par Aerospa-
tiale. (...) A supposer que le nou-
veau groupe réussisse, quel devra
être le prochain pas ? EADS devra-
t-il fusionner avec British Aero-
space ? L’idée est politiquement
séduisante. (...) Si l’Europe veut
assurer son indépendance mili-
taire, des liens entre EADS et BAe
seront utiles. Mais il n’y a nul
besoin de se hâter. D’abord des
liens existent déjà entre les deux
sociétés, à commencer par Airbus.
Ensuite les actionnaires de BAe
n’accepteront pas une fusion avant
d’êtres certains que EADS sera
rentable. Enfin, il est avantageux
pour l’Europe de disposer de deux
grosses entreprises de défense. Le
monolithisme en matière de ventes
d’armes ne serait pas nécessaire-
ment dans l’intérêt des contri-
buables européens. Il ne serait pas
mauvais que les sociétés euro-
péennes recherchent plutôt leurs
prochains partenaires de l’autre
côté de l’Atlantique.
LA TRIBUNE
Pascal Aubert
a Passablement distendue depuis
l’arrivée au pouvoir de Gerhard
Schröder, la relation franco-alle-
mande s’étiolait au fil des mois. Le
spectaculaire rapprochement des
deux champions nationaux de
l’industrie de défense constitue
une thérapie bienvenue. (...) Le
projet dévoilé hier, dans lequel il
apparaît que les pouvoirs publics
ont pris une part active, est à la fois
sensé au plan industriel et politi-
quement structurant pour une
Europe qui a besoin de se doter
d’une capacité de défense compa-
tible avec son dessein historique.
On peut donc juger regrettable le
temps perdu en coquetteries des
deux côtés. (...) Que de temps
gagné si Français et Allemands
pouvaient s’épargner les flirts et les
infidélités réciproques destinés, le
plus souvent, à éprouver les senti-
ments de l’autre partie.
L’HUMANITÉ
Okba Lamrami
a Chacun sait désormais que
fusion rime avec suppression
d’emplois. Les syndicats de Tou-
louse, où l’on assemble les Airbus,
sont d’ailleurs très inquiets. (...)
Mais tout montre que la coopéra-
tion européenne est non seule-
ment utile mais impérative. La
nature du nouveau groupe franco-
allemand ne semble pas reposer
sur les principes qui ont permis le
succès d’Airbus. Matignon et l’Ely-
sée ont le même souci de réorgani-
sation des industries de défense,
singulièrement dans les hautes
technologies, où les équipes fran-
çaises ont une compétence mon-
diale. Il s’agit d’accompagner le
reformatage des armées françaises,
dont la professionnalisation
implique des équipements tou-
jours plus chers. (...) Toute la ques-
tion est de savoir si ces montages,
qui mettent en jeu non seulement
des milliards de francs mais égale-
ment des emplois et des savoir-
faire, sont la meilleure forme d’une
coopération, certes nécessaire, y
compris dans le militaire. L’inquié-
tude (...) n’est pas provoquée par
une quelconque germanophobie,
mais peut-être par celle, légtitime,
que la finance ne tue la réussite
d’Airbus.
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